L'annulation de la ré-élection de Maryse Joissains à la mairie d'Aix-en-Provence par le Conseil d'Etat envoie un message clair aux homophobes ou à des politiciens prêts à se déshonorer en utilisant l'homophobie comme "argument" électoral.
Dans le Nouvel Observateur du 28 février 2008, Maryse Joissains déclarait « On m'a dit, Maryse, il faut que tu tiennes tes adjoints! Pensez donc... (...) Il y a celui qui fait le Chippendale pour homme dans une boîte, à deux pas d'ici». Puis elle avait ajouté: «On dira que c'est le fils spirituel de Gaudin. Que chacun s'occupe de ses fesses». Pas sûr que son collègue de l'UMP ait apprécié !
Pour le plaisir, le jugement du Conseil d'Etat :
« Il ( le Conseil) a en particulier noté qu’un tract anonyme, qui contenait des imputations injurieuses et diffamatoires mettant en cause la vie privée ou la probité des membres de cette liste et qui a été évoqué par la presse et sur internet, avait excédé largement les limites de ce qui peut être toléré dans le cadre de la polémique électorale. Il a en outre retenu le fait que, dans un article publié dans l’édition spéciale d’un hebdomadaire à diffusion nationale consacrée à la campagne aixoise, la candidate élue avait tenu des propos, qu’elle n’avait pas démentis, mettant clairement en cause la vie privée du candidat de la liste « Génération Aix » et de certains membres de cette liste. »
Espérons que les Aixois sauront envoyer un message aussi clair à leur ex-maire lors des prochaines élections !
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