28 janvier 2007

Roués et prostituées


Après les gladiateurs et les chanteuses de Pierre et Gilles, nous courons au Louvre pour la première retrospective de William Hogarth en France.
J'avais adoré étudier ses gravures à la fac à cause de toute l'ironie et la haine des conventions et des poses qu'on y trouvait et qui le rendait très contemporain.
Mais là, c'était incroyable de voir ses tableaux et ses séries de gravure sous nos yeux.
L'aspect classique de ses toiles se dément dès qu'on les détaille et, par la future mariée déjà marquée par la vérole jusqu'aux enfants délaissés des courtisanes, les méfaits de la cupidité et du capitalisme naissant sont dénoncés avec cruauté.

3 commentaires:

VYK a dit…

Mais c'est vous sur cette image : La Comtesse et son mari dans la vie privée. Ne manque plus que le chien !

Gorion a dit…

La chienne....

Anonyme a dit…

on peut pas garder que le chien?

la saloperie