27 avril 2008

Mars by night

Hier soir, night out avec Julie, Gorion et Vyk. Changaili était de la partie mais une mauvaise cystite l'a clouée au lit. On pense à elle !!!

Début de soirée aux Danaïdes pour la dernière Up and Down des patrons historiques.

La terrasse est pleine, le DJ invisible pousse de la house et c'est open bar, mais open bar à la Mars : du champagne imbuvable, du rosé et de la bière bof et du jus d'orange coupé à l'eau. La classe à la Marseillaise !

Direction le Poste à Galène pour la soirée Into the Groove. Là aussi, la classe avec un DJ qui manque tous ses enchaînements, un public anti-hype, anti-fashion mais quelques bons morceaux. Même Gorion bouge sa croupe sur les Scissor Sisters ou Blur. Quelques bières, encore quelques titres et vu que le seul mec mignon de la salle se tire, on part à sa poursuite dans les rues de la Plaine...

23 avril 2008

Oldies but Goodies


Nous avons retrouvé cette photo de Gorion et Vyk le jour de leur union, il y a de très nombreuses années. Et dire qu'ils sont maintenant le couple de petits vieux le plus apprécié de la Résidence Les Pins Verts !


21 avril 2008

Your love's amazing


Aujord'hui, cela fait sept ans que nous nous sommes rencontrés. Sept ans d'amour fou, sensuel, drôle, intelligent, idiot, tendre, physique, spirituel. De regards, de larmes de joie et de tristesse aussi, de caresses, de plaisir, de jouissances, de rires, de rires, de rires...

Et tous les matins, l'envie de s'aimer, de se retrouver, de partager. Le bonheur ça existe et c'est une chance incroyable.

Gorion et Vyk vivent le même éblouissement et le célèbrent demain avec familles et amis en se pacsant. Et leur bonheur nous rend heureux ! On vous aime, les garçons !!!

20 avril 2008

In Paris III


Lundi, nous allons au Musée Maillol pour le nouvel accrochage de ses collections. De Maillol nous connaissions la Méditerranée de la mairie de Perpignan et nous n’étions pas vraiment tombés sous son charme ! Notre impression est confirmée ici !
L’expo nous a tout de même permis de découvrir les toiles de deux peintres russes des années 30, Oskar Rabine et Erik Boulatov et les œuvres naïves mais pas du tout nunuches de Camille Bombois. Et la vie de Dina Vierny, compagne et muse de Maillol, collectionneuse d’art à l’origine de cette collection.

Un petit tour au Bon Marché et nous retrouvons Jean-Marie qui nous invite chez Ladurée pour un five o’clock digne de Marie- Antoinette : Elysée tout chocolat et Millefeuille à la reglisse.
On papote dans un boudoir et le temps passe trop vite …
Nous retrouvons Thierry pour l’apero à l’Etincelle, derrière l’Hotel de Ville, dînons dans un restaurant gay du Marais, Zerestoo, collés à nos bearissimes voisins de table.
Paris est surpeuplé, d’accord, mais faut-il vraiment faire entrer quinze tables dans une salle de 10 mètres sur 8 ?

Mardi, shopping et encore shopping puis dîner avec Natoune aux Marronniers, dans le Marais. Comme toujours avec la Natoune, c’est délire garanti toute la soirée !


Mercredi et c’est déjà la fin de notre séjour. Non !!!
Pour finir en beauté, balade en amoureux à Saint Germain des Prés, avec ses ruelles et son Café de Flore. On y croise Juliette Gréco, plus vivante et souriante qu’à l’écran et l’immonde Sulitzer, avachi à la table d’à côté. Puis deux expos new yorkaises : Keith Haring et Boogie, diamétralement opposés, couleur et fausse naîveté contre réalisme cru en noir et blanc. D’autres galeries mais il est déjà l’heure de rentrer préparer notre valise.
Un merci à Evelyne et aux enfants et c’est la Gare de Lyon et après cinq heures de train, vous avez bien lu ! , on tombe sur Changaili et son Papounet qui nous sauvent en nous déposant chez nous. Vous avez déjà essayé de trouver un taxi à la gare Saint-Charles à presque deux heures du mat’ ?!

Jay & Chris à Paris

Nous choisissons de commencer notre semaine à Paris par l’expo « Prenez soin de vous » de Sophie Calle à la Bibliothèque Richelieu.
Tout le monde a parlé de ce travail de Calle autour de la lettre de rupture qu’elle a reçu en 2006 et Jay trouve le procédé un peu voyeuriste et limite mais c’est ce que j’aime chez Calle depuis ses photos de chambres d’hotels.
Des 107 réponses à la lettre exposées ou diffusées, certaines sont émouvantes, d’autres sont habitées par la colère, le mépris ou l’humour.
Ariane Ascaride, Jeanne Moreau, Michèle Laroque et Miranda Richardson réagissent chacune à leur façon et remettent le sale pervers manipulateur à sa place !
Diams souligne l’égocentrisme du Monsieur et Victoria Abril préfère se réfugier sous sa couette que de finir la lettre !
L’entretien avec une médiatrice familiale qui clôt l’expo donne du recul sur l’œuvre et place aussi Calle face à sa propre responsabilité. Une thérapie et une oeuvre réussies.


Pour se remettre de nos émotions, nous nous promenons du Louvre à Concorde mais nous tombons nez à nez avec une Maman de Louise Bourgeois dans le jardin des Tuileries. Que faire sinon se réfugier chez Angelina pour un goûter léger : millefeuille et cheesecake japonais.

Un tour dans le Marais, et c’est déjà la nuit.

Nous continuons nos visites avec la retrospective Louise Bourgeois à Beaubourg. Jay avait déjà vu des Cells et des Mamans au CAPC de Bordeaux et j’avais vu des Cells et des dessins dans le Quartier Latin mais chaque période de la très longue création de LB était représentée. La vieille dame indigne règle ses comptes avec son père, ses fils, sa sexualité, le handicap de sa sœur et son vieillissement. Un inconscient exploré et révélé, échappé des cages de la norme.

Le soir, direction Voltaire pour une pièce de Michel Tremblay au Comédia. Un professeur et un comédien, anciens amants, reviennent sur leur amour à un moment charnière de leurs vies. Un très beau texte de Tremblay et une interprétation touchante et sincère des deux acteurs. Laurent Artufel bute sur quelques mots mais le charme opère. Un très bon moment.

Chris in Paris

Un séjour à Paris ne saurait commencer sans un tour dans les galeries de la rue Louise Weiss. On peut maintenant préparer ses visites sur le site collectif des galeries, http://www.louise13.fr/.
Quelques jolis tirages d’Arno Nollen et un coup de cœur pour l’artiste grec Alkis Boutlis.
J’arrive en plein accrochage et Suzanne Tarasière elle-même m’invite à découvrir les dernières œuvres. Les grands formats en noir et blanc sont très sexes et morbides, des nus inquiétants dignes de Sade et les sculptures de crânes parasités ou munis de langues le sont encore plus. Mais j’adore ça !
Tarasière récompense mon enthousiasme avec le catalogue de l’expo. Merci, Madame.
Chez Thierry, soirée télé avec Le Cœur a ses Raisons, série que Gorion adore. Et je comprends pourquoi : c’est Criquette tout craché !

Mardi et mercredi nous bravons le froid pour faire du shopping et découvrir un bouquiniste incroyable dont l’adresse restera secrète… sauf pour certains, bien sûr.

Mercredi soir, soirée boulevard avec Open Bed, la pièce de Ruquier mise en scène par De Turckheim. Titof, Elisa Tovati, un des Bleus de M6, un mec aux abdos d’acier, que de grands acteurs !!!
Les jeux de mots de Ruquier nous lassent vite ; Titof a l’air de s’ennuyer mais la présence seule de Tovati, sa beauté et son envie de faire rire la salle valent le détour.
Les Bouffes Parisiens, le théatre de Brialy, est un véritable petit musée avec des costumes de Sacha Guitry et des dessins de Cocteau sur tous les murs.

Jeudi, c’est le déménagement chez Evelyne et l’arrivée de Jay. Un bon repas en famille, une bonne nuit à deux et on repart pour de nouvelles aventures…

05 avril 2008

L'amour est poésie


Quoi de mieux pour commencer nos vacances qu'un petit concert. Et c'est Cali qui s'y est collé hier soir à la demande de Jay.
Le Dôme était bien rempli, trentenaires et plus, très réactif aux très cabotin chanteur. Cali s'aime beaucoup, c'est vrai et ça occupe un peu trop de temps sur scène mais quand il fait simple, un peu d'émotion nous parvient et c'est bien.
La bonne surprise de la soirée a été les projections pendant le concert, jolies et intéréssantes et pour moi la mauvaise surprise a été le militantisme démago de Cali mais bon, y en a qui ont apprécié dans la salle alors...
Jay a eu la même impression que moi mais on est tout de même bien contents de l'avoir vu sur scène.