17 septembre 2006
Le Vent se Lève
Nous avons enfin eu le temps d'aller voir le dernier Ken Loach. Comme d'habitude, son parti pris est clair mais la fin du film, trop mélo et lyrique, affaiblit la portée de son histoire. Et c'est dommage parce que les personnages et leur rencontre brutale avec la réalité politique rendent le film très émouvant. Des hommes et des femmes déchirés et solidaires, écrasés et fiers. Mais pourquoi avoir choisi d'opposer deux frères alors que l'histoire du groupe se suffisait à elle-même. Faire du sentimental pour attirer le grand public ? Pas nécessaire quand les acteurs, les dialogues et les images sont de ce niveau. Si je ne devais retenir qu'une image, c'est la vieille femme chantant à la veillée funèbre d'un des jeunes hommes du village, une chanson d'amour patriotique qui a donné son nom au film et qui exprime bien l'état d'esprit des Irlandais de cette époque :
"I sat within the valley green
I sat me with my true love
My sad heart strove the two between
The old love and the new love
The old for her, the new that made me
Think on Ireland dearly
While soft the wind blew down the glen
And shook the golden barley
'Twas hard the woeful words to frame
To break the ties that bound us
But harder still to bear the shame
Of foreign chains around us
And so I said, "The mountain glen
I'll seek at morning early
And join the bold united men
While soft winds shake the barley
While sad I kissed away her tears
My fond arms round her flinging
The foeman's shot burst on our ears
From out the wildwood ringing
A bullet pierced my true love's side
In life's young spring so early
And on my breast in blood she died
While soft winds shook the barley
But blood for blood without remorse
I've taken at Oulart Hollow
And laid my true love's clay cold corpse
Where I full soon may follow
As round her grave I wander dreary
Noon, night and morning early
With breaking heart when e'er I hear
The wind that shakes the barley"
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1 commentaire:
si un jour t'arrive à trouver la zic...j'en ai les larmes aux zieux..
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