Voyages - Pour notre avant dernière journée dans le Nord, nous avons poussé l'exploration jusqu'au Luxembourg, destination préferée d'hommes à mallette noire. La capitale, car il y a d'autres villes, est très chic, avec des palais dorés et frappés des armoiries du Duc et des ministères ridiculement petits si on les compare aux sièges des banques internationales.
Il nous a fallu pas moins de deux pauses au chaud pour survivre à la température mais la visite en valait la peine. Thierry et son boyfriend nous ont rejoints et se sont un peu moqués de nos visages violacés !
L'afternoon tea de l'Excelsior a fini de nous réconforter : madeleine de Commercy, bouchon au chocolat, macarons et bergamottes.
Après avoir quitté les Nancéens, cure de Mylène dans la voiture. Mais on nous a promis une raclette alors... Nancy nous a permis de découvrir aussi les célebres Soeurs Macarons. Il faut goûter leurs petits macarons moites !
Sur le chemin du retour, nous profitons d'une accalmie pour faire un tour de Metz by night. Le Temple et la Cathédrale sont très bien illuminés et le Théâtre est recouvert de projections à notre passage. On aime tous sur l'efffet donné. Metz est vraiment la ville la plus glam de la Lorraine.
Le soir, nous avons dîné au resto italien Di Roma avec Nadia. A défaut de soleil, nous l'avons cherché dans nos assiettes : pâtes et profiteroles... Délires autour des Messins et des Carolomacériens. Nadia est à la recherche du Sapiens Messinus Erectus parfait. Bon courage !
Voyages - Une nuit de repos et nous voila repartis dans l'exploration de la ville. Après une partie acharnée de Pentamino, nous prenons l'avenue Foch, dépassons l'ancien appart' d'Hervé direction la gare et la poste centrale. On aime beaucoup l'inspiration très germanique et le mobilier urbain signé Starck. La plupart des immeubles et des maisons du centre ville ont des façades façon Art Nouveau et on trouve une pierre rouge en plus des ocres vus hier.
Voyages - Après une nuit dans le train, Hervé et Christophe nous attendaient à la gare et nous ont préparé un super petit déj' avec de la viennoiserie locale : glacée au sucre, très light !
Ils ne nous avaient pas menti, le chauffage ne marchait pas. Nous sommes allés faire fondre nos stalacmites sous une douche bien chaude, puis lunch et un tour de ville pour Jay qui n'était jamais venu. Moi, j'avais quelques restes des séjours précédents, surtout certains lieux !
Toute la partie de ville autour du canal est vraiment belle, les pierres ocres réveillent un peu le gris du ciel. Ne nous plaignons pas, il ne pleut pas et la température est presque clémente !
Avant un shopping fringues, nous avons visité la cathédrale Saint-Etienne, en plein centre ville. Immense, avec de beaux vitraux par Chagall. Elle est encore plus belle de nuit. Nous n'avons pas vu le Graoully de la crypte mais on l'a croisé plus tard dans une rue !
Un petit goûter au Café Lafayettes et retour à la maison, chauffée grâce à la patience de Christophe qui a attendu le réparateur toute l'après-midi en préparant ses cours. Un vrai saint !
En dessert, la surprise d'Hervé, un Kougelhopf fait maison. Excellent.
Nightclubbing - Au grand dépit de Julie, Marseille by night est toujours aussi raw. Nous avons profité de ces quelques soirées pour redécouvrir l'étage de l'Intermédiaire et le Poulpason. Et une vraie découverte, les Drôles 2 Dames à la rue Ferrari : un bar gay et lesbien, très hétéro-friendly, à la déco kitsch-récup. avec une ambiance musicale rock-indé français. Pas de poseurs-euses et un personnel souriant. Quelques cols roulés et robes trapèze très attirants !
Cinéma - On avait envie d'aller au ciné avec Julie mais comme j'étais pas chaud pour Les Bronzés 3, on est allé voir Munich. Le film est très bien fait. Le mélange d'images d'archives et de reconstitutions marche très bien. Les suspense est très prenant du début à la fin. Après chaque execution, on se demande ce qui va arriver. La psychologie du personnage principal, sa résistance au doute, est aussi un des éléments du suspense. Les autres personnages sont tout aussi troubles, au point de toujours se demander d'où viendra la trahison, qui vendra ou tuera les autres. Fort et, pour une fois chez Spielberg, pas manichéen.
"Une jeune et belle fille privée de raison passe ses journées, quelque temps qu’il fasse, sur un banc dans la salle d’attente de la gare de… Elle tient à la main un éventail ouvert. Elle dévisage chaque voyageur débarquant sur le quai, puis retourne chaque fois, déçue, à son banc. Aux questions posées par un journaliste, elle a répondu que son éventail était celui d’Hanjo, une geisha fameuse du temps passé. Un homme dont elle fit naguère connaissance dans une certaine localité échangea son éventail contre celui de cette jeune fille, en guise de promesse de se retrouver dans l’avenir. La fille porte un éventail d’homme, représentant un paysage de neige ; l’amant infidèle a son éventail à elle, orné d’un dessin de belles-de-nuit. Cet homme n’a jamais reparu et la jeune femme délaissée est devenue folle. Elle s’appelle Hanako, et à en croire un employé de la gare, habite chez une dame artiste peintre, Jutsiko Honda, 35, rue X."
Si vous voulez lire un polar pendant ces vacances d'hiver, je vous conseille celui d'Olivier Delorme.
Pour Noël, Flo m'a offert ce livre de Margaret Atwood.
Cinéma - Nous avons enfin pu voir 20 centimètres grâce au Festival Reflets. Il était sorti en salles en janvier dans plein de villes sauf Marseille, bien sûr.
Le film est plus réaliste et plus noir que je pensais. Heureusement les scènes musicales viennent nous faire respirer. Monica Cervera est vraiment fabuleuse dans le rôle de Marieta : elle a pas un gramme de chance mais elle aime tout le monde ou presque et elle tombe amoureuse de Raùl, un étalon uniquement passif, fou du sexe dont elle veut se débarasser. Les autres personnages du film sont souvent touchants et amusants : le compagnon de Marieta, un nain qui rêve de jouer du violoncelle, les voisines hallucinantes et l'enfant métis d'une d'entre elles très proche de Marieta, les prostituées du quartier, la famille très ouverte de Raùl...
Gorion m'avait offert la BO accompagnée d'un DVD qui reprend les scènes musicales donc la surprise était moins forte que pour les autres mais j'ai adoré le film et la force de Marieta, son amour pour les autres malgrè toutes les horreurs qu'elle vit ou dont elle est témoin.
