D'un siècle à l'autre

Pour ce troisième jour, nous visitons le matin l'abbaye de Westminster, église de courronnement de tous les rois et reines depuis 1066. Je suis impressionné par la taille de l'église et par le nombre de mémoriaux. J'ai l'impression que les anglais sont très fiers de leur histoire et sont attachés à perpétuer cette mémoire. Je n'ai jamais ressenti une telle chose en France.
La visite vaut surtout le coup pour les plafonds de la chapelle d'Henri VII et la simplicité du trône des courronnements : un siège de chêne qui repose sur un bloc de pierre écossaise. Tous les rois depuis 1301, y compris Elisabeth, s'y sont assis. Enfin, nous sommes surpris par la présence de jardins à l'intérieur de l'abbaye. Une réception se tenait dans l'un d'entre eux. Calme et repos en plein centre de Londres, le paradis !

L'après-midi est consacré à la Tate Modern. J'apprécie la signalétique orange sur les éclairages pour arriver au musée, même si nous ne l'avons pas vu immédiatement... La salle des turbines est vraiment impressionante, surtout lorsque la lumière du soir traverse les verrières. En revanche, le musée est moins grand que je ne pensais et l'accrochage ne met pas toujours les tableaux en valeur.
Que dire de l'accueil des étrangers, tout est en anglais, rien n'est traduit. Ah si, le nom des oeuvres étrangères !!
J'arrête de critiquer, on risque de croire que je n'ai pas aimé, or c'est tout le contraire.

La fin de journée relève de la science-fiction. Nous sommes rentrès dans un Boots pour trouver une crème pour mes pieds. Eh oui, toujours aussi sportif, après trois jours de marche, mon talon d'achille gauche me fait mal. Et je boite comme une veille. Et là malgré le bilinguisme de Chris, le vendeur ne comprend rien et veut nous vendre une crème pour les champignons alors que c'est un problème musculaire. Maintenant que j'y pense, aurait-il jeté un sort sur Chris pour la fin du voyage. Vous comprendrez dans les prochains posts...